Cathédrale Notre-Dame de Rouen

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La cathédrale Notre-Dame de Rouen s’élève depuis 5 siècles dans la préfecture de la Seine-Maritime. Durant la Seconde Guerre Mondiale, elle subit d’importants dégâts. Un incendie en 1940 endommagea le quartier historique, tandis que les bombardements de la Royal Air Force en 1955 dégradèrent fortement la cathédrale, mais aussi le Palais de Justice. La phase de bombardement appelée la « semaine rouge » fit 3 500 victimes humaines. 9 500 immeubles furent rasés et 30 000 personnes perdirent leur logement. 

Si vous passez par Rouen lors de votre visite en Normandie, consacrez du temps à la découverte de ce monument impressionnant qui a pu survivre à la guerre et connaître un impressionnant renouveau. 

Histoire de la cathédrale Notre Dame de Rouen

La cathédrale de Rouen est un monument religieux construit en 1030 pour la partie romane et 1145 pour la partie gothique. Elle fut achevée en 1506. L’édifice bénéficie du classement au titre des monuments historiques depuis l’année 1862. C’est là que demeure la dépouille de Richard Cœur de Lion.

Asymétrique, la cathédrale rouennaise est la plus haute de France depuis la reconstruction de sa flèche en fonte en 1876, pour atteindre 151 mètres de haut pour une longueur totale de 144 mètres. Le bâtiment est connu internationalement également grâce à la série de tableaux du peintre impressionniste Claude Monet qui en fit 30 représentations.

Chef d’œuvre de l’architecture gothique

La cathédrale Notre-Dame de Rouen est basée sur un bâtiment de style roman daté du Xe siècle. La crypte de l’ancienne église peut être visitée malgré les travaux de comblement pour la cathédrale gothique. La légende dit qu’elle abritait des reliques de la Vierge Marie.

Les travaux de la cathédrale gothique débutèrent au XIIe siècle avec l’achèvement de la tour Saint-Romain en 1185. L’édifice fut également relevé, le chœur est allongé et la crypte comblée. Seules les fouilles archéologiques modernes permirent de les redécouvrir. L’ajout de chapelles, de vitraux, ainsi que de 60 statues sur la façade au cours du XVe siècle offrit un nouveau visage au bâtiment.

Lieu central de la vie rouennaise

Située dans le centre-ville, la cathédrale Notre Dame de Rouen se tient à proximité des sites emblématiques de la préfecture de Seine-Maritime. Chaque année, c’est sur son parvis que se tient le marché de Noël.

Le quartier est remarquable par ses maisons anciennes, dont 2 000 sont à colombages. Il ne faut surtout pas manquer la rue du Gros-Horloge qui lie la cathédrale à la place du Vieux Marché. Cette voie piétonne est très appréciée des habitants et des touristes. C’est notamment ici que les gourmands peuvent acheter des spécialités régionales comme le « macaron de grand’mère Auzou », une préparation à base de pomme et de caramel au beurre salé. Enfin, on peut y admirer le Gros-Horloge. Monument historique, cette horloge astronomique bâtie en 1389 dispose également de son musée où l’on découvre l’atelier de l’horloger.

Un édifice victime de la Seconde Guerre Mondiale

La guerre n’a pas été tendre avec la cathédrale. Dès 1940, un incendie dans Rouen endommagea une partie de la charpente. Mais c’est en avril 1944 que le monument subit le plus de dégâts. Des bombardements alliés ont touché Notre-Dame de Rouen. Ils détruisirent le côté de la nef. Les dommages sur la structure fragilisent le bâtiment qui peine à soutenir la flèche dont les piliers ont été abîmés. Des travaux de renforcement sont vite amorcés pour empêcher la flèche de s’écrouler sur le reste du bâtiment. Cependant, des incendies provoquèrent par la suite la chute des cloches et la destruction de la nef. Les conflits internes à la ville ne prirent fin que le 30 août 1944, lorsque l’armée allemande présente battit en retraite.

Rénovation de la cathédrale

Des travaux de restauration sont entamés pour déblayer et reconstruire la cathédrale. Elle ne sera rouverte qu’en 1956. C’est un travail de longue haleine, car une fois l’ensemble stabilisé, il s’agit de parer aux détériorations causées par l’érosion de la pluie et de la pollution.

Malheureusement la cathédrale fut également victime de la tempête du 26 décembre 1999. Les années 2000 virent une nouvelle vague de travaux. Il s’agit de réparer et consolider les charpentes, le toit et les arcs-boutants. Un chantier de réparation des clochetons est également amorcé.

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